Nombreuses visites

Bonjour,

Je m’appelle Quentin, j’ai 23 ans et je suis à la base assez cartésien, ayant besoin de voir, de réfléchir à toutes les possibilités avant de croire. Ayant récemment fait un bilan avec deux proches de mes expériences paranormales, je viens ici les partager. Certaines peuvent peut-être être relativisées ou trouvent une explication, mais d’autre me laisse perplexe, voir me font croire, désormais.

Petit, vers 5 ans, dans un couloir en angle, la lumière ne marchait plus, du jour au lendemain. Ma mère changea régulièrement les ampoules, mais la lumière cessait de fonctionner des le premier soir, et ce à chaque fois. Ma mère décida de ne plus les changer et le couloir resta sans lumière. Je faisais régulièrement des rêves relativement violent dans cet appartement, et malgré mon jeune âge. Un homme a la voix roque me menaçait, menaçait ma famille, une force invisible me tirer par les pieds, une femme avec un poignard se trouvait a l’intersection d’une porte. À 4 ans, ça panique, surtout que je ne regardais rien d’apeurant, ayant une mère attentive. Et à cette époque on jouait dehors.

Troisième appartement, de mes 11 ans à mes 18 ans. L’appartement était relativement en longueur. J’ai toujours ressenti voir parfois cru apercevoir un « homme », sombre, telle une ombre, dans le salon lorsque tout était éteint et eu cette sensation d’être observé la nuit. Mon chien s’arrêtait parfois de longs moment, à fixer un coin d’une des chambres où du salon. Lorsque mon chien est décédé, nous entendions ma mère et moi de coup dans les portes, des bruits contre les murs. Ma chienne faisait ces bruits là nuit de son vivant, car elle vieillissait et n’avait plus qu’un œil, elle se cognait. Mais elle n’était plus… En en parlant à mon ami, qui me disait partager ce sentiment, nous dîmes d’un commun accord qu’il avait un grand chapeau. Peut être nous influençâmes l’un/l’autre. Sans jamais en avoir parlé à ma mère, assez cartésienne aussi, nous en discutons un soir, tous les trois. Sans un mot de notre part, elle nous dit qu’il y avait un grand homme, dans le salon, avec un chapeau.

Chambre étudiante. Je mange sur mon grand bureau, en plein centre. D’un coup, sans que je n’ai bougé, mon couteau tombe par terre, mais a l’autre bout d’où je me trouvais. Je ne comprend pas. Un mois plus tard, seul dans ma chambre, 7h30 du matin. Je suis réveillé par un rire, au creux de mon oreille, un rire moqueur, plutôt féminin. J’ouvre les yeux, bouge, il continue une bonne dizaine de seconde. Deux mois après, il est minuit. Je suis dans mon lit, la tête plutôt face à la porte. Ma chambre est au bout d’un long couloir, il y a des capteurs de mouvement pour la lumière. J’entends la poignée, qui soudainement se lève au maximum et reste comme ça. C’est un vieil immeuble, on entend tout chez les voisins ou dans le couloir, la je n’ai rien entendu. Par « chance » la porte est fermée à clé. La poignée reste levée. Je regarde doucement dans le judas. Personne, la lumière est éteinte. Après de longues minutes, elle se baisse doucement. Il ne se passera plus rien durant l’année.

Premier appartement à moi, seul, puis plus tard avec mon ami. J’ai régulièrement cette impression de vie, cette fois je ne me sens pas épié, juste la sensation qu’il y a des gens chez moi, mais rarement dans la même pièce que moi, de jour comme de nuit, de bruits, légers, mais c’est une vieille résidence style espagnole, personne autour, ni dessus, ni dessous, c’est une cour, le reste de la résidence est en face dans un immeuble. Rien de grave, jusqu’à certains cauchemars assez angoissants,mais ce n’est que des cauchemars et j’en ai toujours fait des complexes.

En vacances en Bretagne chez ma mère, mes premières vacances depuis que je travaille. Elle m’a déjà fait part de certains événements étranges voir tout à fait anormaux qui se passe chez elle. Forme de quelqu’un sur son lit alors qu’elle le refait (tirer à 4 épingles, ma mère est assez maniaque), cintre qui tombe dans sa chambre et se retrouve (alors qu’elle est éveillée et les entend) à l’autre bout de la pièce,bruits étranges. Elle ne me raconte pas tout, je le sais, elle finit par le dire. Bref. J’y suis déjà allé, je n’ai rien vu où ressenti. Cette fois, si. Je suis dans le lit, joue sur mon téléphone, il doit être 23h. Je me lève, pour aller aux toilettes et fumer. Au bout du couloir se trouvent trois pièces, à gauche la chambre d’ami dans laquelle dort ma mère, au centre un dressing/placard et à droit la chambre de ma mère dans laquelle je dors. Je sors. Sans raison, je me tourne avec ma lampe torche. La lumière vise la porte du fond, qui me fait face à moins d’un mètre, rien ne se trouve entre ma lumière et la porte. Je vois alors une ombre projetée sur la porte, comme si un homme, normal, sortait de ma chambre en courant pour rejoindre celle où ma mère dort. Je reste figé. Rien ne peut expliquer ce que je viens de voir. Je vais fumer, quelque peu tremblant. J’essaye de me rassurer. Je ne me sens pas mal, je n’ai pas été agressé. Juste surpris. Je finis par retourner au lit, en me disant que, bien que n’ayant jamais voulu savoir si ce genre de chose existait, et ayant toujours trouvé des raisons censées ou ayant mit cela sur le coup de mes émotions par définition incontrôlables, cette fois, je savais.

Enfin. Nouvel appartement en Bretagne. Pendant les deux premiers mois, sans trop en discuter, mon ami et moi avons la sensation d’être, non pas regardés ou observés, mais épies, le matin tôt, parfois la journée, et surtout le soir. On met ça sur le coup d’un nouvel environnement. Mais quand même. On ferme la porte de la cuisine quand on fume. Si elle n’est pas bien fermée, on se retourne, à chaque fois, croyant ne pas être seul, ensemble ou séparément. On sent quelque chose dans le Couloir.

Un soir, je suis sur le canapé, au coin opposé à la porte donnant sur le couloir. Mon ami est sur un fauteuil dos à la porte. Je vois une sorte de forme ronde faiblement lumineuse, orange, à hauteur de tête humaine, dans à moitié cachée par l’encadrement de la porte, qui disparaît en glissant doucement sur le côté. Croyant, surpris, que quelqu’un est dans l’appartement, nous en faisons le tour (rapidement, 50 m²). Personne. Un soir, pendant les fêtes, des amis sont là, mon ami et moi sommes sur le canapé. Nous discutons tous. Cette fois, de couleur plus claire, je vois cette chose, mais cela a la forme d’ une personne. Comme la première fois, quand je la regarde, elle disparaît en glissant sur le côté. Ce que je crois être le bras, l’épaule et la tête disparaisse. Je regarde mon ami, qui me fait les gros yeux, et, lui qui ne croyait pas du tout, s’avoue vaincu. La même nuit, une des amis qui dormait chez nous et à qui nous n’avons rien dit, me confesse le lendemain avoir vu une lueur orangée dans le couloir pendant la nuit. Ma mère et une autre amie me diront plus tard avoir aperçu une forme blanche/orangée, dans le couloir.    Un jour nous partons en ville, avec ma mère. Je rentre ayant oublié quelque chose. Tout est bien éteint, les volets tirés, on est en février. Nous revenons, la lumière du salon est allumée, les rideaux grands ouverts, on habite au 4e étage, et n’avons pas de double de clés.

Dernière aventure. Dans ce même appartement. C’est arrivé deux fois, une fois où nous étions deux, l’autre j’étais seul. Encore une fois, assez vieil appartement, un trou pour la fibre internet donnant dans le hall, des murs fins et un capteur pour la lumière. Les deux expériences sont les mêmes. Le soir, un bruit de clés qui bougent dans l’entrée. La poignée relevée, personne de l’autre côté de la porte, lumière éteinte. La seconde fois elle s’allumera sans raison après une dizaine de seconde. La poignée se baissera à chaque fois d’elle même.

Voilà. C’est enfin terminé. N’hésitez pas à échanger si vous avez vécu des expériences similaires. Je ne recherche pas forcément de réponse ou solution. Personne fermée d’esprit ou étant absolument certaine de détenir LA Vérité, je vous prie de passer votre chemin. Je ne veux pas échanger sur Dieu, le moi intérieur, les hallucinations, les défunts vs démons, surtout si ce n’est pas un avis de votre part mais une certitude infondée.

Merci pour votre lecture.

Quentin